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CALIBAN ♦ l'un pour l'autre

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Eirwen S-W Sullivan
Eirwen S-W Sullivan
  1. poison kiss
    ◭ Messages : 30
    ◭ Arrivé le : 25/03/2012

MessageSujet: CALIBAN ♦ l'un pour l'autre CALIBAN ♦ l'un pour l'autre Empty27.03.12 19:02



"CALIBAN & EIRWEN"
TOI + MOI.


C’est quand même dur de se dire que pendant plusieurs années vous avez vécu auprès d’un homme que vous pensiez aimer et puis quand le jour fatidique est arrivée ; le mariage, la robe blanche, l’église, les invités par dizaine. Et bien vous réalisiez que ce que vous prenez pour acquis pour réel n’était qu’illusion. Personne n’a la définition de l’amour plutôt chacun à une définition différente de l’amour. Je pensais l’avoir apprise avec Hunter. Mais quand je m’étais retrouvée en face de lui, mon regard dans le siens, il n’y avait plus rien. Je venais juste de réaliser qu’il n’était pas fait pour être mon époux. Que je ne voulais pas vivre avec lui. C’était un fait et je l’avais réalisée au mauvais moment. Cette situation que j’avais vécue m’avait aussi permise de découvrir qui était mes amis et s’inquiétait pour moi. La salle de l’église en était soit disant remplie. Mais quand j’ai pris mes jambes à mon cou, étouffant dans cette si belle robe blanche qui pourtant m’oppressée tellement, ce n’était pas un de ses amis que je connaissais depuis l’enfance qui était venu, non c’était Caliban, mon meilleur ami. Le garçon en qui j’ai une confiance aveugle. Et ce jour-là j’avais été heureuse de l’avoir à mes côtés. Il m’avait ensuite offert la liberté que je voulais. Est-ce qu'il m'attirais, oui soyons honnête il avait quelque chose. Quelque chose d'unique en lui ...

« EIRWENNN ! On t’attends en salle 8 »

Je secouais la tête on venait de me sortir de mes pensées, souvenirs. Mon regard croisa une de mes collègues de travail, Emma, je travaillais parfois avec elle. C’était une chouette infirmière. Je hochais la tête positivement. J’attrapais ma pomme rouge, je croquais délicatement dedans, laissant son si bon jus se répandre dans ma bouche, faisait vibrer mes papilles. Je n’étais pas du genre pressée. Si en salle 8 cela aurait été une urgence je l’aurais su. Dix minutes plus tard j’y arrivais. Je pris le patient et l’emmena dans la salle au fond du couloir, il faisait bien trop frais dans la salle 8. Je me mis à discuter avec lui. Et ma journée s’en suivit. Je me mis à discuter avec un grand défilement de patient, tous aussi différent les uns que les autres. Aussi bien réservé, que fou alliée, que beau parleur, que dragueur, que sauvage, que bizarre etc … enfin une jolie panoplie quoi.

A dix-huit heures trente je finis mon service. Je venais de me faire une garde de nuit et j’étais rentré que trois heures à la maison dans la matinée pour ensuite avoir été rappelée pour une urgence et avoir vue ce défilement de patient – j’avais été là alors autant bossé – je me changeais vite. Et je filais à la maison. J’avais envie de rentrer à la maison un peu. De me détendre et de profiter un peu. Quand j’entrais à la maison, il n’y avait personne. Dommage. Je filais droit à la douche. Parce qu’après autant de garde je ne devais pas sentir la rose. Ensuite je me préparais un petit repas. Je mangeais rapidement. Je me calais devant la télévision et je crois bien que je m’endormis comme bébé très rapidement. J’étais fatiguée et j’avais besoin de dormir.

Ce n’est que quand j’entendis un cri, que je me réveillais en sursaut alarmée. Je regardais l’heure trois heures du matin. J’étais dans mon lit. J’étais pourtant certaine de mettre endormie dans le canapé. Tant pis. Je me levais. Et je me dirigeais en courant à travers la maison, dans la chambre de Caliban. Je crois bien que c’était de là que le cri était venu. J’ouvris la porte et m’approcha doucement, il était agité. Je m’accroupie à côté du lit. Et je posais ma main sur lui, histoire de le réveiller un peu et je dis :

« Hey Cal’ ! ...... Tu vas bien ? ».

Tout en délicatesse et douceur comme je l’étais tout le temps. Il avait ouvert un œil et un sourire s’afficha sur mes lèvres.
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Caliban O. Everleick
Caliban O. Everleick
  1. poison kiss
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    ◭ Arrivé le : 24/03/2012

MessageSujet: Re: CALIBAN ♦ l'un pour l'autre CALIBAN ♦ l'un pour l'autre Empty28.03.12 7:43

CALIBAN ♦ l'un pour l'autre Tumblr_m00o06k1pV1r854ido1_500

My nightmares are usually about losing you.
I'm okay when I realize you're here

Le bout de mes doigts erafflent les cordes de ma guitare de façon frénétique et presque morbide. Mes lèvres sont pincés et mes sourcils froncés, mon premier morceau dans une deuxième vie. Un nouveau départ, comme une remise à zéro après le néant infantile. Une seconde chance ? Ou bien le plongeon dans une marre d'ennui. Je ne regrettais en rien d'être partie comme ça avec Eirwen, ô ça non. Je ne pouvais plus rester là bas, entouré d'une famille qui m'ignorait un peu plus chaque jour. Je n'en pouvais plus de faire souffrir ma mère par mon seul acte de présence qu'était ma voix dans la maison familiale. Je savais qu'elle me tenait responsable de la mort de son mari. Moi de mon côté je tentais tout les jours un peu plus de me convaincre que non, ce n'était pas moi...pas ma faute. C'était lui qui avait enclenché la dispute en me reprochant mon manque d'enthousiasme quotidien...puis ça a dégénéré, pour la première fois, c'est allait plus loin que les mots ou qu'une simple gifle. Avant, un coup suffisait à me faire taire mais j'avais passé trop de temps à me taire...Alors tout ce que j'avais sur le cœur, je le lui avais hurlé en pleine figure. Non, ce n'était pas moi le responsable de sa position six pieds sous terre. J'ignorais sir Eirwen était au courant, je ne me souvenais pas lui en avoir parlé. Je ne me souviens pas en avoir parlé à qui que ce soit...Que penserait-elle de moi ?

Mon regard se porta au réveil sur ma table de nuit et j'eus fait un bon de deux mètres si je n'avais pas été si épuisé. Midi, si ce n'est pas une honte pour un ancien fils de ferme...Avant chaque jour débutait à six heure, voir cinq heure et il n'y avait aucunes excuses pour s'y dérober. Puis j'avais dû renoncer aux levés tôt pour me consacrer à mes études. Je laissais échapper un léger râlement tandis que je me levée calmement. Cela ne faisait pas très longtemps qu'Eirwen et moi avions pris le large et quand j'y repense je nous trouve totalement fous d'être partis comme ça. Sans un mot, non, juste ses larmes, mon besoin de partir, son envie de renaissance et ce que nous avions entre nous. Ça m'a suffit, au moment où je l'ai vu dans un tel état, ça m'a suffit parce que je tenais trop à elle pour la regarder pourrir comme ça. Je passe ma journée à flâner dans les parcs et à visiter Belfast tandis qu'Eirwen est en service. Je ne l'ai pas beaucoup vous ces derniers jours, surement dû à ses gardes. Elle me manque. Lorsque je pense que jamais nous n'aurions dû nous connaitre si je ne m'étais pas trompé de numéro. Si ce petit 8 sur mon portable ne m'avait pas glissé des doigts j'aurais joins mon partenaire de paillasse en physique et jamais je ne lui aurait adressé la parole. C'aurait été un beau gâchis, pour ma part en tout cas. Je rentrais vers vingt heure après avoir fait approximativement le tour de la ville.

Mes clés tournèrent dans la serrure alors que le bruit de la télé parvenait déjà jusqu'à mes oreilles. Je souris, Eirwen était rentrée. J'ouvris la porte et m'infiltrais dans le petit vestibule afin de me déchausser et d'accrocher ma veste en cuir sur le porte manteau premier prix envers lequel nous avions eu un immense coup de cœur. Je passais par la cuisine, me servait un verre d'eau auquel je rajoutais un peu de sirop de menthe et finis par entrer dans le salon. Je m'avançais vers le canapé et découvrit une Eirwen endormie. Une belle au bois dormant des temps modernes, je souris et m’accroupis à côté d'elle. Non, je ne regrettais vraiment pas d'être parti de la sorte, pas avec elle, pas en voyant la vie que nous menons désormais. Les derniers jours ont étaient les plus libres que j'ai jamais cru rêver. Jamais je n'aurais voulu oublier le son de sa voix, le bruit de ses pas lorsqu'elle rentre tard le soir, l'odeur de son repas traînant encore dans l'air. Je posais mon verre et posais délicatement un bras sous ses jambes et l'autre contre son dos. D'un mouvement calme mais énergique je la soulevais, un gémissement endormi lui échappa et elle entrouvrit légèrement les yeux. Un micro-sommeil, une seconde de sa vie dont elle ne se souviendra pas. Je me mis en marche jusqu'à sa chambre et la posais doucement sur son lit, dépliant les couvertures elle se glissa dedans à la manière d'une femme mi-réveillée mi-endormie. Je la recouvrais et ma main vint caresser ses cheveux avant que je ne sorte. Je descendit dans la cuisine et me fit réchauffer un plat de pâte sauce tomate avant de monter prendre ma douche. J'enfilais un sous-vêtement, un pantalon en tissue fin et alla me faufiler dans mes draps frais.

Puis l'enfer, un enfer qui ne m'était jamais apparu. Je vois un cheval, Wolfgang, sa crinière noire flotte au vent et mes doigts picotent. Il fait chaud, très chaud, je nage dans mes vêtements et mes cheveux sont plaqués sur mon crâne de gosse. Je reviens des années en arrière et mes petites mains potelés sont moites dû à la chaleur. L'étalon avance vers moi au trot et mes mains deviennent plus lancinante. La douleur que je prenais soin d'ignorer me prend au tripe et je baisse mes yeux vers elles. Un soupire de peur et d'horreur me prend à la gorge alors que je les vois en sang, coupés et lacérées de toute part. Le crin de Wolfgang est écarlate de ma douleur et son regard semble injecté de sang alors qu'il disparaît. Le sang sur mes mains restent et la douleur ne tarit pas, au contraire. Elle atteint son apogée lorsque le corps de mon père vient buter contre mes mollets. La douleur parcoure mes mains, puis mes bras et vient s'attaquer à chaque parcelle de mon corps, un cri douloureux et lancinant me découpe les tripes alors que je secoue le corps sans vie de mon paternel. « Je suis désolé ! Je suis désolé !! » je continue de le secouer, de hurler son retour. Reviens. REVIENS ! « C'est pas ma faute...C'est pas ma faute ! » Puis tout s'effondre et je choque contre un mur, tout est noir et j'ouvre mes yeux avec violence. Ma respiration est trop rapide pour que mes idées s'ordonnent et je sens ma tête tourner dans tout les sens possibles et imaginables avant de se fixer sur une silhouette à côté de moi. Eirwen. Sans réfléchir j'agrippe la main qu'elle a posé sur moi et je l'attire contre moi, mes bras enveloppent son dos et j'enfouis mon visage contre elle. Je marmonne des choses que je ne comprend même pas moi-même...un mélange de « C'est...pas...Faute » et de « Désolé »

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Eirwen S-W Sullivan
Eirwen S-W Sullivan
  1. poison kiss
    ◭ Messages : 30
    ◭ Arrivé le : 25/03/2012

MessageSujet: Re: CALIBAN ♦ l'un pour l'autre CALIBAN ♦ l'un pour l'autre Empty28.03.12 13:52



"CALIBAN & EIRWEN"
TOI + MOI.


Est-ce que je regrettais d’être partie comme ça sur un coup de tête. Sur une envie d’ailleurs, d’autre chose. Non je ne le regrettais pas. Soyons honnête, là j’étais heureuse. Si j’étais restée si j’avais dit oui, je n’aurais pas connu ce bonheur-là. Et là je l’aurais regrettée. Le destin est parfois un bon joueur. Il te réserve ses bons et ses mauvais moments. Il trace ta route sans qu’on le sache. Et le jour où il m’avait permis de rencontrer Caliban, était un des plus agréables moments qu’il m’avait offert. Oui nous ne pouvons mettre notre rencontre que sur le compte du destin, du hasard et surtout de la chance. Un faux numéro. A vrai dire à plusieurs reprises. Si ça ce n’était pas du destin. Qu’il n’était pas écrit quelque part que lui et moi devrions nous rencontrer. La vie réserve ses mauvais et ses meilleurs souvenirs. Une rencontre comme ça on n’en fait pas tous les jours. Chanceuse, c’est ce que j’étais, à avoir connu et pouvoir aujourd’hui apprendre à le connaître un peu plus.

Une nouvelle vie ici à Belfast. Une jolie ville. Que j’ai appris à apprécier. Tout est nouveau pour moi. Mais je m’y fais. On s’y fait. J’accumulais beaucoup de garde à l’hôpital. D’une pour acquérir de l’expérience et de deux pouvoir avoir de l’argent, pour qu’on puisse vivre correctement. Et aujourd’hui après plusieurs heures et une nuit de garde, j’étais rentrée complètement éreintée. Caliban n’était pas là. Dommage j’aurais aimé le voir. C’est vrai à cause du temps que je passais au boulot, on ne se voyait pas autant que j’aimerais. Je m’étais endormie sur le canapé, très rapidement. J’avais juste envie et besoin de dormir. Dormir comme un bébé. Ce n’est que quand j’ai entendue crier sur les coups des trois heures du matin, que je me réveillais – dans mon lit – au départ surprise d’être là et pas sur le canapé, puis finalement je compris. Mais j’avais cru entendre ce cri venir de la chambre de Caliban. Et inquiète je courais vers sa chambre. Je le découvris agité dans son lit.

Je m’étais approchée. Accroupie au pied de son lit et avait posé une main sur lui, histoire de le réveiller doucement. Je l’entendais parler, dire qu’il était désolé, que ce n’était pas sa faute. Je ne comprenais pas. Mais il fallait qu’il se réveil. Que ce qu’il était en train de cauchemarder cesse. Il ouvrit les yeux tout d’un coup. Je croisais ses yeux affolé et perdu. Il attrapa ma main que j’avais posé sur lui, il m’attira à lui, enveloppant mon dos de ses bras et enfouit son visage sur moi. J’entourais mes bras autour de lui. Une de mes mains se posa dans sa chevelure et je me mis à faire comme les mamans pourraient le faire à leur enfant quand il vienne de faire un cauchemar. J’essayais de comprendre ce qu’il racontait. Je sentais son cœur battre si vite. Et je lui disais « Hey ! Ca va ! C’est rien Cal’ ! Tout vas bien je suis là d’accord ! ». Je le serrais très fort contre moi. Puis je me reculais de quelques centimètres. J’attrapais son visage doucement entre mes mains. Avec toute la délicatesse dont je faisais preuve quotidiennement. Je plantais mes yeux dans les siens et je lui dis « Calme-toi d’accord ?! Je vais rester avec toi hum ! ». Et cette fois ce fut moi qui entourai mes bras autour de lui et le serra fort de façon rassurante. Et je dis « Tu veux en parler ? »

Ça me rappelait d’une certaine façon, quand mon petit frère était décédé. Et que chaque nuit, je le revoyais partir, et que je me réveillais en hurlant son prénom. Le front mouillé, le cœur sortant presque de ma poitrine. Je posais une nouvelle fois mon regard dans le siens, alors que je sentais son rythme cardiaque se calmer. Bien.

Je relevais un peu la tête et je déposais un baiser sur son front. Et je lui dis « Fait moi une petite place tu veux bien ! ». Et tout doucement je m’incrustais à côté de lui. Je voulais juste être là pour lui. Qu’il sache que qu’importe la situation, je serais présente. Je lui offrit un jolie sourire encourageant et rassurant.


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Caliban O. Everleick
Caliban O. Everleick
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MessageSujet: Re: CALIBAN ♦ l'un pour l'autre CALIBAN ♦ l'un pour l'autre Empty28.03.12 19:10

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My nightmares are usually about losing you.
I'm okay when I realize you're here

C'était comme sortir la tête d'un immense seau d'eau gelé. Je sentais les sueurs froides dans mon cou et tomber sur mes cils et sourcils. Je tremblais de tout mon être. Je sentais encore les coupures sur mes mains, le crin soyeux et souillé de l'étalon couleur de geai et l'agonie de mon esprit en voyant mon père allongé au sol. J'aurais voulu le réveiller, le secoue jusqu'à ce qu'il me donne ne serait-ce qu'une once d’espoir. Mais non, il s'était entêté à rester inerte sur le sol. Jamais je n'avais pu lui dire adieu et à y réfléchir, jamais je n'y serait été. Mais mon hospitalisation avait été une excellente excuse pour moi. Personne n'aurait forcé un pauv' mec comme moi, un plâtre au bras et une jambe cassé à marcher ou ne serait-ce qu'aller assister à l'enterrement de celui qui lui avait infliger cela. Je me sentais coupable, coupable de ne pas ressentir autant de tristesse que j'aurais du mais plus de la culpabilité pour me sentir responsable de cette dispute. J'étais stupide, stupide de me préoccupait d'un passé qui m’emprisonnerait de toute façon à jamais.

« Hey ! Ca va ! C’est rien Cal’ ! Tout vas bien je suis là d’accord ! ». Je fermais les yeux alors que l'air afflué dans mes poumons, tentant de faire le tri en rêve et réalité. Je devais me calmer, tout de suite...Elle était là. Je ne pouvais pas ressembler à ça devant elle, pas comme ça, pas maintenant que nous étions si bien dans cette nouvelle issue de secours qu'était Belfast. Je ne parvenais toujours pas a réalisé que ça y est, nous étions partis. Qu'il n'y avait que nous deux. Je resserrais un peu mes bras autour d'elle, mes doigts s'aggripant a son T-shirt comme une bouée de sauvetage inespérée. Elle était ma bouée de sauvetage, elle était le rayon lunaire dans la brume. Je continuais de baragouiner je ne sais quelles paroles, je devais avoir l'air pathétique et c'est tout ce que je ne voulais pas être devant elle. Eirwen comptait trop pour moi pour que je me permette d'être si faible en sa présence. J'aurais voulu naître aussi fort et costaud que Bastian, me faire respecter dans la cour de l'école et non pas discrédité à cause de mes bourrelets infantiles désormais disparus. Non, la seule chose à quoi je ressemblais, c'était un gars comme milles autres. Je n'avais rien de bien particuliers.

Mes yeux vinrent à la rencontre des iris utopiques d'Eirwen et leur splendeur frappèrent ma respiration et mon âme, me ramenant durement à la réalité. Elle était splendide. Il faisait sombre dans la pièce mais son aura, son allure, tout en elle semblait rayonner et illuminer la chambre. Elle était tel un rayon de soleil, en plus convaincant. « Tu veux en parler ? » Je sentais mes mains trembler et je secouais nerveusement la tête de gauche à droite. "Non..." jamais en parler, plus jamais, non...plus jamais. Puis elle me demanda de lui laisser une place parmi mes draps, j'eu un instant de non-activité cérébrale avant de me rendre compte qu'elle était déjà allongée à côté de moi. Je me reculais pour pouvoir lui laisser un peux plus de place, ma respiration avait repris son cours normal et mon cauchemar commençait à se dissiper dans mon esprit. Demain matin, je n'aurais plus souvenir de ce cauchemar, je me souviendrais juste de l'apparition d'un ange dans ma chambre alors que j'étais en sueur et loin d'être fort comme tout homme voudrait l'être. Je remis un peu d'ordre dans les couvertures et vint me rallonger à côté d'Eirwen. Pendant un instant je ne dis point mot avant d'ouvrir mes bras et de l'attirer contre moi. J'avais besoin de sa chaleur, j'avais besoin de sa présence comme elle avait eut besoin de partir le plus loin possible cette après-midi là. "Merci..." ma main vint passer une de ses mèche derrière son oreille droite et s'attarda sur sa joue avant de reprendre sa place. Nos deux corps côtés à côtés, nos jambes qui se frôlaient l'une allongé contre l'autre, mes bras l'entourant, je n'avais besoin de rien d'autre. Et là...je doutais de ce qu'il se produisait en moi. Ce n'était pas ca une amitié normalement...Même lorsqu'on est très proche d'une amie on ne devrait pas ressentir ce genre de chose. C'était comme un ouragan qui s'infiltrait dans l'esprit et les poumons et qui emportait tout sur son passage. Une chose qu'une fois lancé ne pouvait plus jamais s'arrêter. Ma main qui était sous sa nuque vint caresser doucement son épaule. Je posais mon regard dans le sien malgré mes légers tremblement encore dû à mon cauchemar. Je détestais être aussi vulnérable à cause de simples mauvais rêves..."Désolé, de t'avoir réveillé..."
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Eirwen S-W Sullivan
Eirwen S-W Sullivan
  1. poison kiss
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    ◭ Arrivé le : 25/03/2012

MessageSujet: Re: CALIBAN ♦ l'un pour l'autre CALIBAN ♦ l'un pour l'autre Empty29.03.12 16:33



"CALIBAN & EIRWEN"
TOI + MOI.


Je m’étais cherchée, je prenais ce que j’avais pour acquis. Je pensais avoir fait le tour des personnes à qui je pouvais faire confiance. Mais j’avais rencontré Caliban et l’évidence même que j’avais de suite accrochée avec lui, nos points communs. Plus on se voyait et plus je sentais le besoin au fond de moi de le revoir. Est-ce que inconsciemment le jour de mon mariage j’avais pris mes jambes à mon cou, parce que au fond de moi j’avais envie de connaître autre chose ? Je ne sais pas ! On ne savait pas encore tout l’un sur l’autre. Des mystères demeuraient mais qu’importe. Le passé est le passé et il a tous ses droits de rester là où il est. Maintenant que nous avions quitté l’Angleterre et avons roulé jusqu’à Belfast. J’avais découvert une vie commune avec Caliban. Et sans l’avouer, une vie que j’appréciais, plus que tout. Une vie que je trouvais agréable. Une vie qui me faisait sourire. Aux côtés d’une personne que j’appréciais plus que raison. J’adorais l’entendre faire de la musique. J’adorais lui préparée des plats quand j’en avais le temps, que je n’étais pas prise dans mes gardes.

Ce soir quand j’avais vue Caliban dans cet état suite à un cauchemar, je me voulais rassurante et lui montré que j’étais là. Qu’il n’y avait rien à craindre. Je me foutais de le voir comme ça. Tout le monde à ses faiblesses, même l’homme le plus fort au monde. C’était un peu comme le mythe de Sisyphe, l’homme condamnés éternellement à devoir faire rouler cette pierre jusqu’en sommet de la colline, pour ensuite redescendre et la remonter. En montant la pierre il se montrait fort mais quand il redescendait on pouvait voir sur son visage sa peine. Mais il recommençait toujours encore et encore. Aucun homme n’est invincible. Même le plus grand des hommes. Alors voir Cal’ comme ça, vulnérable, il n’avait pas à en avoir honte ou quoi que ce soit. Oui effectivement je n’aimais pas le voir comme ça. Je préférais le voir sourire. Mais ça c’est presque normal. J’essayais de le rassurer comme je pouvais. Et je sentais au fur et à mesure son cœur battre de moins en moins fort. Je sentais ses doigts accrochaient à mon tee-shirt. Et j’essayais au mieux à lui faire oublier. Cal’ était un être unique pour moi. Là où les gens voyaient peut-être un homme comme les autres. Moi je le voyais unique. Et ce qui est unique est précieux. C’était ce qu’il était unique et précieux. Et pour rien au monde je ne voudrais retournée en arrière.

Il ne voulait pas en parler, bien. Il avait certainement ses raisons et je n’y voyais aucuns inconvénients. Finalement je me glissais dans le lit – son lit -, lui demandant de me faire une petite place. J’étais mieux que par terre et plus proche de lui. Il se recula me laissant ainsi un petit peu plus de place. Il remit de l’ordre dans les draps. Je le laissais faire. Durant un instant, le silence s’en suivit. Il ne parlait pas, je ne parlais pas. Mais nous étions là tous les deux. Finalement il ouvrit ses bras et m’attira à lui. J’allais donc me blottir contre lui. Je pouvais ainsi sentir son cœur battre normalement. Et avoir sa présence. Il me remercia et sa main passa une de mes mèches derrière mon oreille droite avant de s’attarder sur ma joue et de finalement retrouver sa place, laissant sur le parcours son empreinte et sa chaleur. J’étais bien dans ses bras comme ça. Chose que je n’avais jamais réellement ressentit avec Hunter. Une chose que je ne connaissais pas et que je découvrais avec lui. Sa main vint caresser doucement mon épaule. Un sourire se glissa sur mes lèvres. Il posa son joli regard dans le mien et s’excusa de m’avoir réveillée. Je lâchais un petit rire et je répondis « Va t’inquiète pas ! Je me lève bien quand on m’appel parce qu’il y a une urgence à l’hôpital alors je crois que je peux bien me réveiller pour toi non ? ». Un large sourire s’afficha sur mes lèvres et je poursuivis « Puis je bosse pas demain ! Donc aucun problème ! »

Je me relevais un peu plus et je posais ma tête aux creux de son cou avant de poser ma main sur son torse. J’étais calé comme ça. Je repris finalement la parole « Tu as passé une bonne journée sinon ? ». On ne s’était pas beaucoup vue. C’est temps-ci j’avais accumulée les gardes, rentrant qu’un peu à la maison. Et parfois on se croisait juste. Alors oui je m’intéressais à sa journée et je voulais que ce mauvais rêve qu’il avait fait appartienne au passé.



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Caliban O. Everleick
Caliban O. Everleick
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MessageSujet: Re: CALIBAN ♦ l'un pour l'autre CALIBAN ♦ l'un pour l'autre Empty31.03.12 22:00

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My nightmares are usually about losing you.
I'm okay when I realize you're here

Plus les minutes passaient, plus je m'apaisais. Je me rendais pleinement compte de la chance que j'avais de pouvoir serrer Eirwen contre moi à ce moment-là. Jamais personne n'était venu en pleine nuit pour me calmer suite à un cauchemar. Non, j'avais toujours été seul, même entouré de toute ma famille. Je m'étais toujours senti comme à part, intrus dans les désirs d'études et de sérieux dont faisait preuve mon père. Papa...Je secouais doucement la tête en serrant les yeux quelques instants. Il fallait oublier, oublier le passé. Je devais apprendre à tout effacer, rayer la ferme, mes frères et sœurs, les sourires maternels et le souvenir d'un père trop exigeant. Cela prendrait peut être du temps, sûrement même et ce ne sera pas facile. Rien n'est facile, la vie serait trop douce et calme si le contraire était de rigueur. Non, la vie n'est pas un long fleuve tranquille. De l'eau peut être, car dès notre naissance on se sent prisonnier de ces gerbes d'eaux qui vous envoient de toute part sans avertissement, sans conseils quelconques. Puis la vie nous prend en charge et elle nous expulse au loin près des plus belles utopies telle que l'amour, la sécurité financière et la réalisation de ses rêves. Pur foutaise que l'on enseigne que trop aux jeunes enfants qui se retrouvent bien vite dépités devant la réalité. La vie n'était qu'une affaire d'opportunités, de moments que l'on vivait. Alors je profitais de cette nuit, je serrais Eirwen contre moi, savourant chaque effluve qui provenait de ses cheveux, une légère odeur de shampoing traînant encore dans ses mèches. Son visage semblait si pure, il était si beau que je l'aurais peins et repeins chaque jour, chaque nuit d'insomnies que la vie m'aurait donné. Elle avait autant de charme qu'un coucher de soleil miroitant couleurs orangés et rosâtres. Le genre de coucher de soleil que l'on aime regarder les soirs de printemps et qui annonce le beau temps le lendemain.

Je sentais son corps contre le mien, profitant de chaque minute, chaque instant où je me maintenais éveillé. J'étais épuisé et j'aurais pu sombrer dans le sommeil d'une minute à l'autre mais, sa présence me tenait en alerte. J'étais trop apeuré que d'une seconde à l'autre elle me traite de vieux allumé acceptant quiconque dans son lit, c'était stupide de penser ça d'Eirwen. Elle n'était pas comme ça, mais c'était des choses dont je ne pouvais m'empêcher de m'inquiéter. J'aurais voulu la garder contre moi des heures entières encore, juste pour pouvoir l'avoir une seconde de plus avec moi. Je ne voyais pas cela comme de l'égoïsme, plus une trace de mon attachement pour elle. Je tenais trop à elle pour la laisser filer ce soir. La plupart disent que la nuit désinhibe, peut être leurs paroles sont telles basées sur des faits réels car j'avais conscience du nouvel impact des rayons lunaires sur son visage. C'était comme si soudain tout prenait une autre forme, une nouvelle évidence. Elle était ma meilleure amie mais une chose en moi voulait plus, je mentirais en disant que je ne l'ai jamais désirais pour moi. C'est très basique comme façon de parler, "qu'elle soit à moi"...jamais ne parlerais ainsi d'elle et pourtant c'est ce que je désirais. Qu'elle soit mienne. Que nous formions une unité que nous seul pourrait créer. Que l'on soit peut être plus que des colocataires/meilleurs amis. Mais peut être n'était-ce pas ce qu'elle voulait elle. Je ne voulais en rien la forcer et de toute façon jamais elle n'aurait fait quelque chose vis à vis de moi qu'elle ne voudrait pas, je savais Eirwen sûr d'elle. Elle fait ce qu'elle désire et ne fait pas ce qu'on la force à faire. Je remontais les draps sur nos deux corps pour nous couvrir un peu plus, en profitant pour caresser doucement son bras, la rapprochant un peu plus de moi. Je calais mon visage près du sien. Ma main vint replacer une autre mèche imaginaire et elle me demanda un compte-rendu de ma journée. Un rictus apparu sur mes lèvres. "Rien de spécial...J'ai essayé de trouver du boulot mais à croire qu'ici il n'y a pas beaucoup de place à l'embauche. Les gens ne prennent pas les étrangers tu vois..." Je me sentais honteux, Eirwen se tuait au travail jour et nuit alors que je peinais grandement à trouver ne serait-ce qu'un travail à mis-temps à l'épicerie du coin.
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Eirwen S-W Sullivan
Eirwen S-W Sullivan
  1. poison kiss
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MessageSujet: Re: CALIBAN ♦ l'un pour l'autre CALIBAN ♦ l'un pour l'autre Empty01.04.12 13:50



"CALIBAN & EIRWEN"
TOI + MOI.


À ce moment précis, il y a 6 470 818 671 personnes dans le monde. Certains prennent peur. Certains rentrent chez eux. Certains racontent des mensonges pour s'en sortir. D'autres font simplement face à la vérité. Certains sont des êtres maléfiques en guerre avec le bien, et certains sont bons et luttent contre le mal. Six milliards de personnes dans le monde, six milliards d'âmes. Et parfois... on aurait besoin que d’ une seule.. Cette citation d’une de mes séries préférée m’était venait en tête. Car elle était réaliste et vrai. Sur le nombre de personne que nous étions sur cette planète. Plus de six milliards. Et pourtant parfois une seule personne vous suffit. Une seule âme suffit à notre bonheur. Une seule personne qui arrive à nous faire sourire comme personne d’autre n’y arrive. Une seule âme capable d’illuminer la pire de vos journées. Une seule personne capable de vous ramener à la raison. Une seule âme capable de vous tenir en vie, de faire en sorte d’assurer votre survie. Une seule personne qui arrive à faire battre votre cœur comme jamais il n’a battu auparavant. Une seule âme capable de vous faire sentir bien et en sécurité. Une seule personne capable d’apaiser vos peurs et vos pleures. Une seule âme qui rien qu’en était présente auprès de vous vous donne envie d’y croire un peu plus chaque jour. Une seule personne capable de vous faire tout lâcher pour vivre à ses côtés. Une seule âme que vous avez cherché, que vous pensiez avoir trouvé, qui n’était pas la bonne et que vous avez appris à connaître et découvrir l’unique réel personne qu’il vous faut. Une seule personne apte à vous faire oublier tout le reste. Une seule âme à qui vous confierait votre vie tellement vous avez confiance en elle. Une seule âme capable de vous faire sentir des choses que vous ne connaissiez pas. Une seule personne capable de vous compléter. Une seule âme à qui vous fait sentir unique. Une seule personne capable de vous faire rire au éclat comme jamais personne d’autre n’y arriverais. Parfois dans la vie il suffit juste d’une personne, d’une âme, pour faire de votre vie un conte de fée. Parfois vous côtoyez cette personne pendant un certain temps, sans vous apercevoir qu’elle est peut-être la personne que vous attendiez. Certain personne la reconnaissance dès le début, d’autre ne la connaîtra jamais, d’autre ne savent pas, doutes et hésites, ne connaissant pas, ne comprenant pas réellement ce qu’il ressente.

J’étais calé sur Caliban. Là ma tête posé sur lui, j’étais bien. Je ne mettais jamais sentie aussi bien, quand j’étais avec Hunter. A vrai dire nous n’avions pas tous gestes l’un envers l’autre. Je le chassais de mes pensées. Pour me concentrer sur le moment présent. Je sentais la chaleur de son corps. Il était mon meilleur ami et à la fois le seul être que je voulais prêt de moi. Je me foutais bien de ce que les gens pouvaient pensés. Quand je prenais des décisions, que je faisais des choix, je l’ai faisait par moi-même. Personne ne me dictais ce que je devais faire ou pas. J’agissais par moi-même. Est-ce que des meilleurs amis avaient le droit ou était-ce normal qu’ils se comportent ainsi ? La réponse des gens seraient certainement non. Mais qu’importe. Je me comportais avec lui comme je le voulais. Et puis si j’étais partie avec lui ce n’était pas pour rien. Certainement qu’au fond de moi, je voulais plus avec lui. Quelque chose que je ne m’avouais pas et qui était pourtant là. Qui sait ! Cal’ remonta les draps sur nous et en profita pour caresser mon bras, je le laissais faire parce que je n’avais rien contre. Au contraire, ça m’apaisait, j’appréciais. Il cala sa tête près de la mienne. Et un sourire apparu doucement sur mes lèvres. Il replaça une nouvelle fois une de mes mèches. Et je lui demandais comment sa journée s’était passée. Je le savais à la recherche d’un emploi. Et je savais aussi que c’était dur d’en trouver. "Rien de spécial...J'ai essayé de trouver du boulot mais à croire qu'ici il n'y a pas beaucoup de place à l'embauche. Les gens ne prennent pas les étrangers tu vois..." . Les gens sont idiots. Je finis par dire « Les gens sont des idiots ! Il devrait avoir plus de travail ! ». Je relevais finalement la tête vers lui, appuya mon avant-bras sur son torse pour m’aider à me surélevé et je dis « Pourquoi tu ne vivrais pas de ta musique seulement ? C’est ce que tu aimes non ? Je me fiche si tu ne gagnes pas beaucoup ! Tu mérites de faire quelque chose que tu aimes ! C’est nul de faire un boulot qu’on n’apprécie pas ! Moi je me fiche de continuer à faire les gardes j’aime faire ça ! Même si du coup on se voit moins et que du coup ça ce n’est pas chouette du tout, parce que j’aime être avec toi ! Mais je veux que tu sois heureux dans ce que tu fais ! ». J’avais dit tout ça sans respirer ou presque sans respirer. Je repris d’ailleurs une bouffée d’oxygène. Ça m’arrivait souvent de parler comme ça, sortir tout d’un coup, comme si j’avais peur d’oublier ce que j’allais dire. Un sourire s’afficha sur mes lèvres, sourire que je ne faisais ainsi qu’à lui.
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CALIBAN ♦ l'un pour l'autre

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